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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 01:44

"Je n'étais pas prévu au casting mais je suis là. Thomas a connecté l'ordinateur de Chirac à Internet. Il ouvre son nouveau site, "l'Elyseosphère". On va relooker tout ça. Toute cette vieillerie de bigote. Du jaune, du rouge et bien-sûr du blanc. Des meubles plus design.". La femme en blanc pense et se remaquille devant la glace installée dans le bureau élyséen quand elle est interrompu par quelqu'un qui tape à sa porte. "Oui, Entrez... C'est toi, François, déjà".

Un individu à lunettes rondouillet entre gêné : "Viens voir à la télé, ils manifestent pour toi, même dans les banlieues, on a sorti des drapeaux tricolores et chanté la Marseillaise".

- "Enregistre moi tout ça, Thomas les mettra sur Internet ! Laisse moi, j'ai besoin de méditer, de respirer ce nouvel air. Je dois recevoir Jeanne Moreau et Emmanuelle Béar. Laisse-nous entre femmes. Je dois marquer les esprits dès la semaine prochaine. Une loi contre la violence faite aux femmes. Après, on prendra deux ou trois jours de Vacances !

François s'éclipse. Un dame à la voix rocailleuse pénètre les bras tendues : "Oh, ma Ségolène, tu les as tous eu. La pugnacité, il n'y a rien de plus beau !"

"C'est juste l'autre qui a chuté, qui a fauté. Il n'a pas supporté que je lui parle d'Azouz Begag et surtout de Bayrou. Ses nerfs ont lâché. Moi, j'ai tenu, défendu mes convictions sans céder. Regarde moi dans les yeux monsieur Sarkozy, est-ce que vous n'avez pas voulu enpêcher la démocratie participatif de s'exprimer, de respirer ? Et puis PPDA a passé cette vidéo que m'a passé la veille Bayrou. Les Français l'ont vu. Il n'a pas supporté et me voilà ici dans toute ma pleinitude !"

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 01:33
"Désormais, il n'y plus personne au-dessus de moi. Ni Balladur qui m'a foutu dans la merde, ni Chirac qui a voulu me faire la peau en douce. Fini, c'est moi le chef, maître de mon destin et de celui de la France" pense l'homme en noir, les jambes croisées au milieu de son bureau élyséen. Putain, j'ai plus de voix, je me suis éclaté devant le zozo en moto qui m'a suivi jusqu'à la salle Gaveau : "Merci aux Français pour ce score historique. Le monde politique ne sera plus comme avant, la France  choisi la modernité, je l'a félicite". J'ai sorti ça sans Gaineau mon nègre. Puis Johnny a chanté avec Henri Salvador, Didier Barbelivien était à la guitare. "Mais où est-ce qu'elle est Cécilia ?" "Ben, elle est partie ce coucher. Cette campagne ça l'a crevée", j'ai répondu mais ça m'a gâché un peu la soirée. Je sais qu'après avoir voté pour je ne sais qui !!! Elle a pris avec ses deux filles un avion pour New-York. Réflechir, décompresser, c'est bien mais ... Elle m'avais dit : "C'est moi ou l'Elysée ... Et les Français ont décidé ce qu'ils ont voulu. J'allais pas tout arrêter, là, à un chouïa, sur la dernière marche du stade de France. C'est comme refuser de tirer le penalty de la victoire en coupe du monde !" dit-il en posant sa main sur un ouvrage fraichement sorti de l'imprimerie. Le dernier livre de Yasmina Reza, sur lui.
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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 23:04

Intérieur soir. Dans un salle des congrès qui se vide. Tandis que les hommes et les femmes quittent les strapontins. Une voix off commente : " Elle est vêtue d'un tailleur rouge et d'une veste blanche. La dentition est impeccable. Elle ressemble presque à un ange. Elel semble planer au-dessus de nous. ELLE EST LA MEIL LEURE des candidates.

Gros plan sur un homme rondouillet l'air rêveur encore sur l'estrade, seul. Un journaliste lui tend le micro : "Une dernière réaction sur le meeting ?" L'homme rondouillet sursaute : "Marie s'est envolée ! (puis plus calmement) dans sa belle berline blanche immaculée".

Intérieur nuit. Dans la voiture. L'homme un peu viellissant est aux côtés d'un homme élancé en costume beige clair. - "être l'objet d etant d'admiration. C'est un peu embêtant. ça risque d'irriter les socialistes de gauche. Ils peuvent trouver que ce n'est pas JUSTE. ça ressemble à l'homme providentiel de la droite !"

- Non, c'était formidable, Marie a irradié la salle. Surtout lorsqu'elle a cité Di'am's et Jamel. C'était fulgurant. Tout simplement formidable et d'une justesse ...

-Ah merci Marc, tu as toute ma gratiude !

Extérieur jour. La berline s'arrête au bord d'un canal. La candidate descend. Dix minutes après, elle se rasseoit dans la voiture : "C'est signé !".

La berline s'arrête devant une usine où des manifestants agitent une banderole. Elle avance parmi eux, sourit sans serrer des mains. Un homme en bleu de travail lui tend un papier. Elle le signe méticuleusement.

La berline stoppe à un feu. Une femme colle un prospectus à la vitre de la candidate. Marie baisse la vitre, saisit le papier et le signe. La distributeur de prospectus saute de joie : "Je voterai pour vous. A bas les sous-marins !"

Dans la voiture qui la suit, on retrouve l'homme élancé et l'homme vieillissant. L'homme élancé s'exclame : "Elle est formidable. Il faut à tout prix qu'elle rencontre désormais Hillary. C'est la meilleure !"

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 22:48

Extérieur nuit. Un homme politique NSK sort d'une discothèque. Les lumières clignotent derrière lui.

Un homme aux cheveux longs s'adresse aux oreilles de NSK : "Tu ne devrais pas abuser, c'est pas bon pour ta voix"

- Mais ils sont géniaux Didier et sa guitare. Johnny, comment il peut courir, traverser la salle et chanter sans perdre son souffle. Y faut que tu m'enregistre la cassette pour la voiture. J'adore cette chanson. Et puis, y faut s'amuser un peu. L'intérieur ça stress quand même. Demain sera un autre jour. Je ferai du sport, un bon petit jooging et c'est reparti ! Face à lui, un téléphone portable est tendu. "Ton pote, Malik" lui glisse un collaborteur. NSK se saisit du portable : "Ouais, tient tu téléphone à la fille dont je t'ai parlé. Elle est OK. A plus". NSK balance le portable au collaborateur. NSK grimpe dans une Vel satis noire et déclare : "J'ai encore deux jobs dans les Hauts de Seine à lui proposer. Ils sont pas tous des racailles, y en a qui aiment se lever tôt !"

Le collaborateur rebondit : "D'ailleurs demain, on se lève tôt. Rungis puis le trou du cul du monde, Marly Gomont !"

L'homme politique se recoiffe les cheveux en arrière : "Comment y s'appelle le black qui va chanter. Ma femme l'aime bien. Kamenei. Non c'est le fou d'Iran, non comment ...

- Kamini, répond le collaborateur. Mais ce sera pas tout à fait le même que nous allons ... Le téléphone retentit avec la musique de que je t'aime de Johnny.

NSK bondit dessus, ma femme : "Dans deux heures, je suis là. Dans une heure !"

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 22:30

Nouvelle catégorie "dans la peau des candidats" suite de François B. Après sa rencontre avec les journalistes, il va sur la dalle.

Scéne 2. Extérieur jour dans une cité des années 70.

Il est entouré d'une haie d'hommes en costumes cravates. Des jeunes le plus souvent, crient à ses oreilles : "B. Président, Sarko t'es N..."

-Oh non pas de gros mots, sourit le candidat B. Il tape au passage sur des mains qui lui sont tendues, la paume ouverte.

François est arrêté dans sa marche par un homme d'origine immigrée, dans une tenue fluorescente utilisée dans le BTP s'adresse à lui : "Qu'allez vous faire pour nous ? Je suis sans papier ?"

B. répond : "Je ferai un référendum républicain aussitôt que serai président pour que chacun sache que je ne déciderai pas seul sur ces questions".

Une jeune femme blonde s'engouffre et lève la main. B. lance : "Oui prenez la parole mademoiselle". Elle demande : "J'ai bac + 5 et pas de boulot !" B. Rétorque : "Vous êtes parisienne ?". La fille opine du chef. Alors si vous trouvez pas à paris, je vous donnerais un stage dans le Béarn? Vous verrez c'est une très belle région. D'ailleurs, vous pouvez m'y accompagner, j'y vais. Il faut bien respirer et tout ne se passe pas à Paris n'en déplaise aux sondeurs et professionnels de la politique politicienne".

La jeune femme sourit : "Merci et bonne chance".

François parle à son attaché de presse. "J'ai été bon contre Sarkozy hein ?"

La femme brune en jean répond : "Ouais, il va falloir prendre l'avion dans deux heures"

B. : "Et Sarkozy qu'est ce qu'il dit de ma proposition de débat ?"

L'attaché : "Il dit non. Pour le moment y a que le candidat du parti des travailleurs et de la ligue révolutionnaire qui sont d'accord pour le débat sur le net"

B. "Mince, mince mince.C'est la faute de TF 1 et Bouygues, tous ces compères et ses commères. Vite, allons prendre le train, j'ai besoin de voir de vrais gens"

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 14:14

PS : Attention. C'est une nouvelle catégorie. Trois ou quatre candidat (selon mon inspiration racontés à travers de petites scènes entre réalité et fiction).

Acte 1. Scène 1. Extérieur nuit, à la sortie d'un studio de télévsion, un homme en costume beige sort entouré d'une armée de micro et de perche. Il entre dans une citroën. Visiblement énervé, il lance en sortant sa tête par la fenêtre :

"Décidément, vous les journalistes parisiens, vous ne respectez rien. Regardez vous avez tout égratigné la belle auto ! Vous ne pensez pas sérieusement que la dette n'est pas assez abyssale ecomme ça ?". Il relève la vitre automatique et compose un numéro sur son portable.

"Alors comment tu m'as trouvé ? Il en a eu sa claque le Sarko, j'ai même mouché Le Le Pen ! Quoi comment tu n'as pas pu m'écouter ma chérie. Des problèmes pour capter LCI. Ah ouais, on n'a pas le bouquet numérique. Ah, ces chaînes élitistes". Il raccroche et s'adresse à une conseillère à ses côtés : "Je crois qu'il faut supprimer l'ENA. Tu penses que c'est une bonne idée ? Toutes ses élites que les Français ne comprennent pas !"

- Non, Tu vas te mettre à dos pas mal de fonctionnaires. Ils sont pire que les enseignants. Tu t'en souviens des enseignants ?

- Ouais, je m'en souviens des enseignants. Il faut les écouter sinon c'est des manifs dans la rue, puis après t'as les étudiants et tous les lycéens qui veulent sécher leurs cours. ça fait mauvais genre, ça casse ton image de président.. Le candidat B réfléchit, il semble méditer en regardant la Tour Eiffel puis dit : " Je veux retourner en province, fouler la terre, rencontrer de vrais gens, un peu d'ouvriers, des agriculteurs pour leur dire que je comme eux. Il faut que je les fasse rire avec mes tracteurs. Ils aiment bien mes histoires de tracteurs. Y paraît que ça fait un tabac sur Internet ?

-Oui les tracteurs François. Faut faire avancer les sondages dans le bons sens

-Ah ces sondages, (il s'énerve) mais ce ne sont pas les sondages qui vont dicter la façon de voter des vrais gens. Non, vous les ...

-François, l'interview sur LCI c'est fini !

Scène 2. Intérieur jour. à suivre...

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