Je me souviendrai qu'Hollande a été droit comme un I pour une poignée fraîche avec Sarkozy, droit devant les cérémonies militaires en france puis en Allemagne.

Je me souviendrai des bras et des épaules qui ont cogné entre Hollande et sarkozy après la poignée de main en allant ensemble à l'Elysée. Je me souviens de cette même petite bousculade entre Hollande et Merkel sur le tapis rouge.

Je me souviendrai qu'Hollande est le président qui claque des bises, du jamais vu. A Martine, Anne Hidalgo mais aussi aux hommes du PS. Des bises aussi dans la rue aux gens de Corrèze, des bises appliquées sans que la joue cogne aux lunettes.

Après les bises, il y avait ces marées de mains tendues comme s'ils allaient recevoir une onction d'un saint. Des mains qui cherchent à se placer dans la salle des fêtes de l'Elysée, derrière le cordon; éviter d'être oublié, de prendre un vent, la dégainer au bon moment. Certains osent tout comme le sénateur Verts qui tente une tape sur l'épaule du nouveau président. Le bal de ceux qui veulent entrer au gouvernement.

Puis il y a eu les salutations aux collégiens, le but était de taper dans la main d'Hollande; pas de serrage, non juste un contact tout en tenant son portable en mode photo, en rigolant, dans un joyeux chahut. Il n'y avait après plus que des mains sortis de nulle part  pour au moins être touchées. Les mains et les photos comme ce photographe qui s'arrête tend son appareil braqué vers lui et Hollande pour se prendre en photo avec le nouveau président.

La pluie, oui, le costume trempé aussi et la foudre pour finir sur l'avion présidentiel. On se demande comment Hollande a pu faire autant de chose en une même journée, de l'Elysée à l'Allemagne comme si la journée n'avait pas de fin, qu'il ne faisait pas de pause pipi, ne prenait pas son temps pour manger, se reposer. Pendant ce temps-là, sarko avec un T-Shirt rayé improbable faisait son jooging comme s'il débutait un autre quinquennat...