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1 octobre 2009
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21:55
Je me souviendrai de l'émotion irrépressible suscitée par la mort atroce de la joggeuse de Milly la Forêt. Seule, elle courre, seule, elle est prise entre les griffes d'un récidiviste. Seule dans le coffre, elle appelle la police mais seule, elle se retrouve face au criminel. Il la laisse seule attachée à un arbre, elle réussit à se défaire de ses liens mais elle est rattrapée par l'ogre des temps modernes.
Non, la police n'a pas déboulé aussitôt, localisant l'appel, la bagnole, empêchant le drame in extremis comme dans Cold Case. Non, un héros ne l'a pas vu seule poursuivie dans la forêt, avant d'abattre le criminel qui voulait la tuer. Non, la réalité est crue; une fatalité au-delà du débat sur la peine des récidivistes.
Non, la police n'a pas déboulé aussitôt, localisant l'appel, la bagnole, empêchant le drame in extremis comme dans Cold Case. Non, un héros ne l'a pas vu seule poursuivie dans la forêt, avant d'abattre le criminel qui voulait la tuer. Non, la réalité est crue; une fatalité au-delà du débat sur la peine des récidivistes.
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JE ME SOUVIENDRAI OU LES PETITS RIENS QUI VOUS MARQUENT DANS LES MEDIAS