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19 juillet 2007
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18:28
Je me souviendrai de Rachida Dati devenue "la dame de fer". L'icône de l'ascension sociale qui a piqué la place de Garde des Sceaux à Devedjan est aujourd'hui aimée ou détestée. Sur les devants de la scène, la reine du "culot", de la "gagne", l'"hypermédiatique", l'incarnation féminine -quelque part- des discours caricaturaux de Sarko est en train de jouer sa carrière. Une partie de poker où on la voit entre le soutien affiché du président et la fuite de ses collaborateurs. Sa méthode sèche et sans tact d'une femme trop vite parvenue au sommet et ses grands yeux de personnage de Mangas (dixit le Nouvel Obs) qui séduisent même à gauche les Manuel Valls et les Badinter. Entre condescendence et acharnement. Le plus terrible est ce télescopage inédit d'images. Elle triomphante, d'un côté, à l'assemblée pour faire adopter une loi durcissant les peines contre les récidiviste. Et, de l'autre côté, les menottes aux poings, son frère trapu et chauve jugé pour trafic de drogue. La honte ! On raconte que le père de Rachida Dati est parti au maroc pour ne pas entendre parler de ce fils au tribunal tandis que sa soeur est au sommet de l'appareil judiciaire.
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JE ME SOUVIENDRAI OU LES PETITS RIENS QUI VOUS MARQUENT DANS LES MEDIAS