Je me souviendrai de "la colère saine" de Ségolène Royal sur la place des enfants handicapés dans les écoles. Toute de noire vêtue, un peu bonne soeur, afin d'incarner l'autorité. On a même l'impression qu'elle a changé de coiffure, plus aérienne. Lorsque le réalisateur fait un plan éloigné, on a l'impression que Sarkozy est vraiment petit. Il fait le dos rond pour mimer sa technique : adoucir le débat, insister sur les points d'accord plutôt que de désaccord. Ségo veut sortir de ce schèma et attaque sur la violence policière, les deux femmes policières violées, "qu'avez-vous fait ?" demande Ségo. Elle propose de créer des emplois de fonctionnaires pour raccompagner les femmes policières le soir !!!
Je me souviendrai des attaques répétées contre "Monsieur Hollande". Est-ce qu'il va imposer la CSG ? demande Sarko. "Vous avez qu'à débattre avec François Hollande" répond Ségo. Autre attaque sur Hollande : "Monsieur Hollande dit qu'il n'aime pas les riches. Il pense qu'on est riche quand on touche 4000 euros. Il ne doit pas beaucoup s'aimer" ironise Sarko.
Je me souviendrai des erreurs de Ségo en économie sur le financement du personnel hospitalier ou la dette.
Je me souviendrai de Ségo qui prend les habits de professeur quand elle interroge Sarko sur la part du nucléaire dans l'énergie en France. Sarko pateauge : "C'est important, la moitié". "Non, 19% !" sourit victorieuse la Ségolène sommant Sarko de mieux réviser ses fiches sur le nucléaire.